L’augmentation de la participation forfaitaire et des franchises médicales en France est respectivement entrée en vigueur en février et avril 2024. Cette décision gouvernementale vise à réduire les dépenses de l’Assurance maladie, mais elle soulève également des questions sur son impact sur les patients. Dans cet article, nous examinons de près cette mesure.
Quels sont les nouveaux montants à la charge des assurés ?
Avec l’entrée en vigueur de la mesure dès le mois de février 2024, les montants restant à la charge des patients passent de :
- 0,50€ à 1€ pour les boîtes de médicament et actes paramédicaux.
- 1€ à 2€ pour les actes de consultations (hors hospitalisation).
- 2€ à 4€ pour le transport sanitaire (hors urgence).
Pour autant, le plafond annuel demeure fixé à 50€ par an et par assuré.
Ces augmentations visent à limiter les dépenses de l’Assurance maladie tout en incitant les patients à être plus attentifs à leurs dépenses de santé.
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Merci encore
Luc à Yvry sur Seine le 29 février 2023 sur les pages jaunes
C’est ce que j’appelle être bien accompagné.
Qui n’est pas concerné par cette mesure ?
Certaines parties de la population sont exemptées de cette franchise, notamment :
- les femmes enceintes à partir du sixième mois de grossesse,
- les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire,
- les mineurs,
- les personnes prises en charge à 100 % au titre d’une affection de longue durée (ALD).
Pourquoi cette mesure a-t-elle été mise en place ?
L’augmentation de la franchise médicale fait partie des mesures visant à maîtriser les dépenses de santé en France. En augmentant les participations financières des assurés, le gouvernement cherche à réduire le reste à charge pour l’Assurance maladie et ainsi stabiliser son budget.
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de maîtrise des dépenses de santé, mais elle suscite également des interrogations quant à son impact sur l’accès aux soins pour les populations les plus fragiles.
En conclusion, l’augmentation de la franchise médicale en France impacte directement les assurés sociaux, avec des montants revus à la hausse pour divers actes médicaux et produits de santé.
