Accident de la route, opération chirurgicale difficile, accouchement qui se complique : autant d’évènements au cours desquels une transfusion de sang peut s’avérer vitale. Pourtant, cette ressource se fait rare. SMATIS vous encourage en 4 points à donner votre sang le 14 juin 2016 (journée mondiale du don du sang) et met un terme aux idées reçues pour ne pas donner.
Pourquoi donner son sang ?
Donner son sang permet de sauver ou d’améliorer la vie de millions de patients. Chaque année, plus d’un million de personnes sont soignées grâce aux produits sanguins, la moitié par transfusion, l’autre moitié par l’administration de médicaments dérivés du sang.
Les malades de leucémies (cancers du sang), les accidentés de la route, les actes chirurgicaux, les dysfonctionnements du système immunitaire ou encore les hémorragies survenant durant les accouchements : toutes ces situations nécessitent des transfusions sanguines qui peuvent sauver une vie.
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Qui peut donner ?
Tout le monde peut donner son sang (ou presque*). Les personnes du groupe sanguin O (dits les “donneurs universels”) sont les personnes les plus recherchées car leur sang peut être transfusé à n’importe qui, peu importe le groupe sanguin du receveur. Pour donner son sang, il faut être âgé entre 18 et 70 ans, peser au minimum 50 kg et être en bonne santé. Une femme peut donner son sang 4 fois par an et un homme 6 fois, en respectant un délai d’au moins 8 semaines entre chaque don.
Comment se déroule un prélèvement de don de sang ?
Après avoir répondu à un questionnaire de pre-don, vous êtes reçu(e) par un médecin pour un entretien confidentiel. Le prélèvement peut ensuite commencer. L’infirmière réalise une piqûre au niveau d’une des veines du pli du coude pour pouvoir positionner le cathéter. Elle procède ensuite elle-même au prélèvement de votre sang en le récoltant dans des tubes ou le prélèvement se fait par un automate de prélèvement. 400 à 500 ml de votre sang sont ainsi prélevés (le volume prélevé est ajusté en fonction du volume sanguin circulant de la personne). L’acte dure en moyenne entre 8 et 10 minutes. Puis, un temps de repos et une collation vous sont proposés.
Où donner ?
Tout au long de l’année, les donneurs peuvent se rendre dans l’un des 132 sites de prélèvement de l’Etablissement Français du Sang (EFS) répartis sur l’ensemble du territoire français. 40 000 collectes mobiles sont également organisées chaque année dans les entreprises, les communes, les administrations, les établissements scolaires, etc.
Soutenir le don de sang ne tient pas qu’à l’acte en lui-même. Pour les personnes souffrant d’hématophobie (peur du sang), cela peut aussi se concrétiser par l’apport d’une aide bénévole les jours de collecte de sang.
Les idées reçues pour ne pas donner
Donner son sang, ça fait mal
En fait, la douleur tient essentiellement à la piqûre en elle-même. Tout est une question d’appréciation de la douleur; l’aiguille pour un don de sang étant spécialement adaptée à la pénétration de la peau pour limiter la douleur.
En donnant son sang, il y a un risque d’infection
L’Établissement français du sang assure la sécurité des donneurs comme des receveurs, et ce, dans des conditions optimales. Le matériel utilisé (aiguille, tubes, poches) est à usage unique et totalement stérile.
Donner son sang, c’est fatigant
Le prélèvement concerne moins de 10% du volume sanguin d’une personne et l’organisme est capable de reconstituer rapidement son stock de globules rouges. Certaines personnes peuvent effectivement ressentir une sensation de malaise pendant ou après le don. Il s’agit le plus souvent d’un “malaise vagal”. Pour y remédier, il est conseillé de boire avant et après le don, d’observer un temps de repos après, et de profiter de la collation offerte.
* Il existe des principes de précaution et des délais à respecter pour être en mesure de donner son sang. Renseignez-vous.
source : www.dondusang.net